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drouinaureline

  Les épreuves nous font grandir

Dernière mise à jour : il y a 4 jours



Une épreuve est un cadeau mal emballé

Dimanche je suis allée courir 5km !

Je sais ce que vous êtes en train de vous dire « Elle écrit un article pour nous dire ça. C’est bien que vous ayez couru 5 km et après ? »


Je voulais vous partager un bout de mon histoire parce qu’il y a quelques années, je courais en moyenne 50 km par semaine, je courais régulièrement 20/25km le dimanche.


En 2020, la vie m’a stoppé net, lors d’une sortie à un rythme plutôt tranquille, j’ai fait une rupture d’anévrisme. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une artère dans mon cerveau qui a rompu et créa une hémorragie cérébrale. Il faut savoir qu’une personne sur 2 en meurt et les 3/4 des survivants souffrent de séquelles importantes. Par chance, je fais parti du tiers des survivants sans aucune séquelle physique  « Oh merci » . La médecine s’arrête qu’à ses données statistiques, ce qui est déjà beaucoup d’un point de vue corporelle et neurologique.

Mais quand est-il des séquelles psychologiques et émotionnelles ?

Après une semaine en réanimation et plusieurs opérations pour sécuriser tous risques de récidive, je suis là aujourd’hui à essayer d’aller de nouveau courir un peu mais je vous l’avoue, ce n’est pas toujours facile.



Condition physique diminué

Je dois accepter ma diminution, mon incapacité à retrouver mon niveau d’avant qui amène de la frustration quand je vois les copines avec qui je courais , s’éclater , faire des sorties superbes. Il y a un double sentiment à ce moment précis, le premier est la joie et l’admiration pour elles et le deuxième sentiment qui arrive juste après, c’est de la nostalgie face à ma condition actuelle.



Motivation

Ce qui est étrange, c’est la gestion de ma motivation parce que mon corps se souvient parfaitement bien de ces sensations de course. Quand je chausse mes baskets, je suis dans cette sensation là du souvenir et après quelques km, la réalité me rattrape. A ce moment précis, tout le processus d’apprentissage et d’entraînement me revient en mémoire avec tout le travail que ça implique. J’ose vous l’avoue, ma motivation s’évanouit.


La peur

Mais finalement le plus difficile à gérer, qui n’est pas arrivé tout de suite et sur lequel je travaille encore, qui a fait que les points citées juste avant en sont la conséquence, c’est la PEUR. Cette peur m’empêche d’agir et mon mental prend le relais pour me donner une bonne raison de ne pas le faire.


Je vais vous parler de la mémoire cellulaire avec lequel je travaille en kinésiologie. Notre corps est comme un ordinateur où toutes les informations de notre vie (Évènements, traumatismes, émotions…) sont enregistrées depuis notre venue au monde ( même bien avant) jusqu’à aujourd’hui. Le corps va garder et analyser les informations, ce qui peut générer par la suite des croyances, des blocages, des stress qui vont nous empêcher d’avancer, de nous réaliser comme nous le souhaiterions à l’instant.

Cette rupture d’anévrisme a été enregistré par voie de conséquence par mon corps : « Courir, c’est mourir ».

Donc un mécanisme d’auto-sabotage inconscient s’installe pour m’empêcher de courir , pour me garder tout simplement en vie.

Le corps va choisir la solution la plus courte et adaptée pour nous mettre en sécurité.


C’est pour cela qu’il est important de travailler sur nos traumatismes pour retrouver la liberté d’agir comme nous le souhaitons . Est ce que j’ai envie de redevenir la coureuse d’avant ? La question n’est même pas là, je veux retrouver la possibilité de choisir en toute conscience.



  • Qu’est ce que l’épreuve nous apprend ?


Chaque épreuve de notre vie vient nous apprendre quelques choses de nous. Les épreuves nous font grandir, sinon à quoi servent-elles. Comme dit si bien Natacha Calestrémé , journaliste, écrivaine « Une épreuve est un cadeau mal emballé. »

C’est un questionnement qui est difficile à faire quand nous sommes dans le creux de la vague. Nous sommes d’accord que ce n’est pas le moment propice pour se poser ce genre de question. Au début, toutes les ressources sont mobilisées à la survie, à travers l’épreuve.


C’est après qu’il est intéressant de se poser cette question pour que cette épreuve ne soit pas vécue en vain car la vie nous servira une nouvelle épreuve sous une autre forme ou similaire pour nous faire comprendre la leçon.


Nous avons souvent entendu des personnes et peut-être même vous, dire bien après « s’il ne m’était pas arriver …, je n’aurai jamais (fait le métier que j’aime, rencontré l’homme de ma vie, découverte la femme forte que je suis….)


Je sais que ce n’est pas toujours facile à faire, c’est pour cela qu’il est important de se faire accompagné par un professionnel. Quand nous sommes émotionnellement touchés, nous n’avons plus accès à notre discernement et nos ressources…


  • Qu'est ce que cette épreuve est venu me raconter?


Cette rupture d’anévrisme m’a dit : « Auréline, arrête de courir, stop! » dans tout les sens du terme. J’avais une vie à 200 à l’heure où je me mettais une pression de fou à essayer d’être une femme dite « parfaite » à mes yeux. J’étais sur tout les fronts, pas de pause pour les guerrières. Professionnellement, un bon petit soldat, jamais en arrêt sauf au porte de la mort et encore, toujours disponible et dans ma vie personnellement également…..

Et voilà, ma tête a littéralement cédé sous la pression que je m’imposais.


Je vous l’a fait courte mais cette épreuve a remis beaucoup de choses en question sur ma manière dont je menais, je vivais, je voyais et je savourais ma vie et l’importance ou le manque d’importance que je m’accordais. Quand on cours trop vite, nous n’avons pas le temps de savourer toute la splendeur du paysage. C’est pour cela que je me suis mise à la randonnée ;-).

J’ai pris et je prends encore conscience de beaucoup choses même 5 ans après.


  • Le principe de résilience


La résilience c’est la capacité d’affronter et de surmonter des situations difficiles ou traumatiques, qui nous permet de sortir de ces épreuves, renforcé.e, plus fort.e, plus grand.e.

Pour cela, il est important de :

  • Accepter l’impermanence des choses, tout est changement. Nous n’avons pas le pouvoir de changer certaines choses donc cessons de vouloir tout contrôler.

  • Être optimiste : Apprendre à retirer le bénéfice de chaque situation.

  • Cesser de se comparer : Nous n’avons pas tous la même histoire, les mêmes ressources sur l’instant. Il est important d’être indulgent.e.

  • Accepter son rythme du moment.

  • Sortir de la position de victime : Une position parfois nécessaire au début pour se sentir reconnu dans sa souffrance. A moyen et Long terme, ce rôle nous empêche d’agir, de passer à l’action.

Je dis souvent : «Nous ne sommes pas toujours responsable de nos malheurs mais nous sommes responsable de notre bonheur.»

Alors qu’avez vous envie de faire pour vous-même à partir de maintenant ?



Voilà, un partage personnel qui je l’espère pourra vous aider à y voir plus clair sur les épreuves de votre vie et votre manière de les appréhender.

N'attendez pas d'être malade pour décider d'aller mieux.

En attendant, prenez soin de vous !


 

Auréline Drouin Kinésiologue certifiée,spécialisée dépendance Affective, Gestion des émotions et du poids, Accompagnement au deuil et aux changement de vie

Je m’appelle Auréline Drouin Kinésiologue certifiée, passionnée par mon métier et le compréhension de l’être humain.

Je vous accompagne en kinésiologie afin de lever les stress, les croyances, les blocages qui se cachent derrières vos douleurs, maladies, troubles émotionnels afin de libérer votre corps et de retrouver un équilibre physique, physiologique, émotionnel et social.


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