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Pourquoi est-il si difficile de s’aimer ?


Pourquoi est-il si difficile de s'aimer ?

Et comment (re)construire l’amour de soi ?


Je vais commencer par redéfinir l’amour de soi pour que l’on soit sur que l’on parle tous de la même chose.

L’amour de soi désigne la reconnaissance, l’acceptation et l’appréciation que l’on a envers soi-même. C’est une attitude bienveillante et respectueuse vis-à-vis de sa propre personne, qui inclut :

  • L’acceptation de ses qualités et de ses défauts, sans jugement excessif.

  • Le respect de ses besoins, de ses limites et de ses émotions.

  • La capacité à se traiter avec douceur, comme on le ferait avec un ami cher.

  • Le refus de se maltraiter mentalement, émotionnellement ou physiquement.


L’amour de soi ne signifie pas être égoïste ou narcissique. Il s’agit plutôt d’un fondement sain pour avoir des relations équilibrées avec les autres et mener une vie épanouissante. C’est aussi une condition importante pour le bien-être mental, la confiance en soi et la résilience face aux difficultés.

Alors pourquoi est-il si difficile de s’aimer ?


 1. Parce que l’amour de soi ne nous a pas été enseigné


Dès l’enfance, on apprend à dire bonjour, à ranger sa chambre, à réussir à l’école.

Mais... est-ce qu’on nous apprend à nous aimer ?

Pas vraiment.


Exemple :

> Un enfant qui reçoit des compliments uniquement quand il a de bonnes notes peut apprendre que sa valeur dépend de sa performance. Il ne s’aime pas pour  qui il est , mais pour ce qu’il fait.


➡️ Résultat à l’âge adulte : on cherche à mériter l’amour en "faisant plus", "étant meilleur", sans jamais se sentir "assez" qui peut mener au burn-out.


 2. Parce qu’on confond amour de soi et égoïsme


Dans beaucoup de cultures ou de familles, s’aimer est mal vu :

« Il/elle se la pète »,

« Faut pas avoir le melon »,

« Il faut penser aux autres avant soi »,

« Il/elle ne pense qu’à lui/elle »,

« Il/elle se fait passer avant les autres »….


On apprend à se sacrifier pour les autres, à être dévouer aux autres, on peut aller jusqu'à se saboter (inconsciemment très souvent) pour ne pas briller.

S’aimer devient alors quelque chose dont on a honte, qu’on évite ou qu’on cache.


Rappel :

> Aimer les autres n’exclut pas de s’aimer soi.

> C’est même indispensable pour aimer de façon saine.


3. Parce qu’on porte des blessures invisibles


Les expériences marquantes de notre vie – rejet, abandon, trahison, humiliation – laissent des traces. Vous pouvez lire mon article sur les 5 blessures de Lise Bourbeau pour en savoir plus.

Souvent inconscientes, elles nourrissent des pensées comme :


  • "Je ne suis pas digne d’amour"

  • "Je ne mérite pas mieux"

  • "Je suis trop comme ci / pas assez comme ça"


Exemple :

> Quelqu’un qui a grandi avec un parent très critique peut avoir une voix intérieure hyper sévère à l’âge adulte. Il/elle aura de grande difficulté à se parler avec bienveillance.


4. Parce qu’on se compare sans arrêt


Instagram, TikTok, les réussites affichées, les corps parfaits, les couples heureux...

La comparaison est omniprésente — et souvent inconsciente.

Je ferai prochainement un article complet sur ce sujet, qui me semble important de nos jours.


Exemple :

Tu regardes les stories d’une personne en vacances, amoureuse et rayonnante, pendant que toi tu doutes de tout... et tu te dis : "Je suis nul·le."

Ce réflexe crée du mal-être et abîme l’amour de soi.


Mais ce besoin de se comparer vient aussi d’un besoin plus profond :

  • L'image de nous-même se construit (aussi) dans le regard de l’autre.


Dès l’enfance, on se découvre à travers ce que l'on observe et :

  • "Je suis petite",

  • "Je suis rousse",

  • "J'ai la peau claire ou foncé"

    Mais aussi à travers ce que les autres nous renvoient :

  • "Tu es trop sensible",

  • "Tu es le/la fort·e de la famille",

  • "Tu ne fais jamais assez bien",

  • "Tu es le portrait craché de ton père/de ta mère"...


Ces étiquettes deviennent des croyances, des vérités. Et à l’âge adulte, on continue à chercher chez les autres la validation qu’on ne s’est pas encore offert soi-même.


Tant qu’on attend l’approbation extérieure pour se sentir valable, notre amour de soi reste fragile.

Revenir à soi, c’est apprendre à se valider de l’intérieur.


Comment apprendre à s’aimer (vraiment) ?


Pas avec un miracle. Mais avec des petits gestes réguliers. Voici un chemin en 5 étapes.


1. Observer sa voix intérieure


Prends conscience de comment tu te parles au quotidien.


> Est-ce que tu dirais à un ami ce que tu te dis à toi-même ?

> Si non, c’est qu’il y a de la place pour plus de douceur.


Exercice : Pendant une journée, note chaque pensée négative envers toi-même. Ensuite, réécris-la comme si tu parlais à ton meilleur ami.


2. Identifier ses besoins et les honorer


Apprendre à s’aimer, c’est apprendre à se respecter.

Ça commence par reconnaître quand tu es fatigué·e, quand tu as besoin de repos, de limites, d’affection ou de solitude.


Exemple : dire non à une sortie quand tu es épuisé·e, même si tu as peur de décevoir ou peur d'être rejeté.

➡️ C’est un acte d’amour envers toi-même.


 3. Cesser de se définir par ses échecs


Tu n’es pas tes erreurs. Tu es la personne qui apprend, grandit, évolue.


> Autorise-toi à ne pas être parfait·e.

> L’amour de soi naît dans l’acceptation, pas dans la performance.


En séance, j'entends souvent des personnes exprimer des difficultés à s'accepter, avec la croyance que si elles s'acceptaient telles qu'elles sont, alors rien ne changerait — alors qu'en réalité, c'est souvent l'inverse : l'acceptation de soi est justement le point de départ du changement.

Par exemple, une personne qui lutte contre son poids peut croire que s'accepter reviendrait à baisser les bras, alors qu'en s'accueillant avec bienveillance, elle réduit sa culpabilité et crée un espace plus serein pour évoluer.


4. Se reconnecter à ses qualités


Note 3 choses que tu apprécies chez toi, chaque soir. Pas besoin de grandes choses.

Un sourire que tu as offert, une parole douce, un effort fait malgré la peur.


Exercice du miroir : chaque matin, regarde-toi dans les yeux et dis :

« Je suis là pour moi. Je fais de mon mieux. Et c’est déjà bien. »


5. Oser demander de l’aide


Parfois, s’aimer commence par demander à être soutenu·e.

Thérapie, coaching, groupes de parole, amis bienveillants… il n’y a aucune honte à ne pas y arriver seul·e.


> Se faire accompagner, c’est un acte d’amour profond.


En conclusion


S’aimer soi-même n’est pas une évidence.

C’est un chemin, un travail intérieur, un choix répété chaque jour.


Et surtout : c’est possible.


Même si tu doutes, même si tu as mal, même si tu ne sais pas par où commencer.

Tu mérites ton propre amour, aujourd’hui, maintenant, exactement tel·le que tu es. 🤍



Auréline Drouin Kinésiologue Certifée

Je m’appelle Auréline Drouin Kinésiologue certifiée, passionnée par mon métier et le compréhension de l’être humain.

Je vous accompagne en kinésiologie afin de lever les stress, les croyances, les blocages qui se cachent derrières vos douleurs, maladies, troubles émotionnels afin de libérer votre corps et de retrouver un équilibre physique, physiologique, émotionnel et social.

 
 
 

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