« Quoi que je mange, je grossis. »
« Pourtant je fais du sport mais rien y fait. »
« Dès que je suis contrarié, je ne peux plus rien avalé. »
« Je n’arrive pas à perdre mes kilos de grossesse. »
« Je peux manger tout ce que je veux , je ne prends pas un gramme. »
Est ce que notre prise de poids ou perte de poids se limite uniquement à notre alimentation ou notre activité physique ?
Malheureusement non, nous pouvons constater parfois que notre poids n’en fait qu’à sa tête.
La nourriture occupe une place sociale et émotionnelle importante aujourd’hui, en tant que moyen de rassembler les gens, de célébrer des occasions spéciales et de créer des liens émotionnels.
Pour qui et pourquoi mangeons nous ?
Le lien entre la nourriture et les émotions commence dès notre plus jeune age lorsque la maman nourrit son enfant établissant une connexion profonde entre la nourriture et l’amour. Au delà de la nourriture physique, cela apporte également réconfort et sécurité.
La prochaine étape se fait lors de notre éducation où la nourriture deviendra un moyen d’échange, de négociation, de réconfort, de récompense, de punition, de consolation, un objet d’amour….
« Quand j’étais sage, j’avais droit à un bonbon »
« Quand je me faisais mal, on me préparait un bon goûter »
« Quand j’avais du chagrin, ma mère me préparait un gâteau »
« Quand je voulais parler avec mon père, le dîner était le seul moment possible »
« Quand je faisais une bêtise j’étais privé de dessert », etc.
Nous mangeons en réaction à une émotion. Nous mangeons pour ÉTOUFFER une émotion, pour REMPLIR un vide, pour COMBLER l’ennui, pour se CONSOLER, pour ne PLUS PENSER, pour RESSENTIR LE PLAISIR, L'AMOUR, pour se MONTRER FORT...
2. L’impact du stress sur notre poids
Nous pouvons observer chez certaines personnes que malgré une bonne alimentation et une activité physique régulière, le poids varie sans raison apparente. Le stress peut en être également la cause.
Le stress aigu, la chimie du corps (sécrétion d’adrénaline et de cortisol) répond à une situation instantanée, urgente pour être prêt à la fuite, au combat ou à l’inhibition. Ce stress peut avoir comme conséquence chez certaines personnes de perte de poids.
Quand le stress persiste, il deviendra un stress chronique. La chimie de notre corps s’emballe et n’arrive plus à trouver un équilibre dit « homéostasie ». Une exposition trop longue à la cortisol vient épuiser notre système immunitaire et mettre notre organisme au ralenti. Cela aura pour conséquence une prise de poids. Paradoxalement, les personnes en stress chronique souvent l'ignorent et ne se plaignent pas car elles pensent que c'est leur état normal.
Faire la paix avec ses kilos, c’est aussi travailler sur la sphère émotionnelle et comprendre pourquoi le corps a opté pour cette stratégie, pourquoi est ce une solution pour notre corps ?
Toujours en complément évidemment d’une bonne alimentation et d’une activité physique régulière si besoin, être également suivi par un diététicien(ne), un coach sportive ou autre pour une prise en charge globale.
En kinésiologie, nous travaillons sur l’équilibre de ces 3 piliers essentiels pour notre bonne santé globale, appelé aussi Triangle de la santé. Nous utilisons le test musculaire pour établir un dialogue direct avec le corps. Il permet d’accéder à la mémoire du corps, d’identifier les facteurs contribuant aux blocages et la nature des corrections nécessaires pour les lever afin de retrouver cet équilibre.
*Pour aller plus loin sur le Triangle de la Santé, je vous invite à visiter mon post.